Personnification de l’énergie inconditionnelle et toute puissante de l’amour et de la compassion, Tchenrézi sous l’aspect du bodhisattva Avalokiteshvara déploie autant de bras que de possibilités de venir en aide aux êtres selon leurs besoins. Cette pratique de l’ouverture du cœur engage à développer les qualités nécessaires à la réalisation du bodhisattva en soi. C’est la démarche de celles et ceux qui recherchent le bonheur des autres et s’engagent à y participer. Il en résulte de grands bienfaits.

À qui la pratique est-elle destinée ?

Cette pratique concerne ceux dont l’élan du cœur les prédestine à choisir les situations dans lesquelles ils pourront exercer leur empathie et leur générosité. Mais elle s’adresse également à tous ceux qui se sentent seuls ou désemparés, qui manquent de confiance en eux, bref, à toutes les personnes qui regrettent de ne pas avoir trouvé de sens à leur existence. L’énergie pure de Tchenrézi ouvre les bras pour accueillir sans distinction tous ceux qui viennent solliciter son aide.

Programme de base de la retraite

L’apprentissage de l’équanimité qui conduit au bonheur constitue un long entraînement qui commence par l’intégration du sentiment de compassion sans erreur. Réflexions, méditations et débats sur le sujet sont partagés et exercés tout au long de cette retraite. Parvenant à développer une pure dévotion pour Tchenrézi, les voiles karmiques s’estompent, éliminant les doutes, les colères et les appréhensions. L’ouverture du cœur chasse définitivement le mal-être.

La pratique de la libération des animaux

Pour satisfaire l’avidité humaine, les animaux sont souvent sacrifiés sans états d’âme particuliers. La chasse, la pêche, les abattoirs ou plus simplement les ornements sont causes de cruautés et de massacres. Comme nous, chacun d’entre eux est un être sensible à la souffrance et à la mort. Les libérer de ces menaces en effectuant cette pratique est un acte de compassion qui leur permet de retrouver une existence favorable et par la suite une renaissance humaine. Il est dit que si vous achetez un animal vivant promu à être tué, vous réunissez beaucoup de mérites et vous allongez votre espérance de vie personnelle. Il est également possible de dédier les mérites de cette pratique à une personne malade ou décédée pour alléger son karma négatif dans cette vie ou la suivante.

La retraite sera guidée par la Vénérable D. Gelek Drölkar.

Le programme se déroulera du 30 septembre au 2 octobre de 10h à 18h.